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14.05.2024 à 13 H 36 • Mis à jour le 14.05.2024 à 18 H 04 • Temps de lecture : 8 minutes
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n°974.Crise dans les facultés de médecine: le point de non-retour ?

Devant les députés de la Première chambre, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur a été intransigeant : une dernière chance sera donnée en juin prochain aux étudiants en médecine. Pour ces derniers, cette hausse de ton ne passe pas, et ne fait, au contraire, qu’alimenter leur colère. Un antagonisme sans issue ?

Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation était très attendu au Parlement pour répondre à une question qui inquiète : quel sort sera réservé à l’année universitaire au sein des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, enlisée par le bras de fer entre étudiants et tutelle ? Les réponses de Miraoui sont venues doucher l’espoir d’un compromis. Le responsable, qui s’exprimait au nom de son département, de celui de son collègue à la Santé et de tout l’Exécutif, a en effet saisi la tribune de la Chambre des représentants pour lancer un ultimatum : la session des examens de juin comme dernière chance pour passer l’année universitaire. « La situation actuelle n’est pas de bon augure et le prolongement du boycott ne nous laisse pas la marge pour trouver des alternatives pour sauver l’année », a-t-il lancé, d’un ton martial.


Alors que les étudiants en médecine poursuivent depuis plus de six mois leur grève ouverte « dépassant la limite de l’acceptable » et prenant un tournant « dangereux et inquiétant », comme le qualifie, entre autres députés, Nadia Thami du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et que le dialogue est à l’arrêt depuis février dernier, le gouvernement, ajoute Miraoui, ne compte pas céder. « Je le dis clairement et que tout le monde le sache : le scénario de 2019 ne se reproduira pas. Ce n’est pas mon dernier mot à moi, mais celui du gouvernement ». Confirmant dès les premiers mots prononcés l’approche du « pire scénario d’une année blanche, ou plutôt noire », selon députés, le ministre est allé plus loin, haussant encore plus le ton  : « Si cette situation se poursuit plus longtemps, nous n’aurons aucun choix que de nous tourner vers d’autres solutions aux lourdes répercussions ».

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