
n°328.Les coulisses de l’appel à la suspension du boycott de Centrale Danone
Le 4 juillet dernier, quelques personnalités de la société civile considérées comme proches de la Fédération de la gauche démocratique (FGD) ont lancé un appel à la suspension temporaire du boycott visant Centrale Danone, une des trois marques, avec Sidi Ali et Afriquia, prises dans le collimateur d’une campagne inédite lancée sur les réseaux sociaux. Dans les faits, un groupe de 42 acteurs politiques, associatifs, universitaires et entrepreneurs a appelé à suspendre le boycott du lait de Centrale Danone pour une durée de dix semaines, soit du 7 juillet au 14 septembre. .
« Le boycott, auquel nous avons participé, n’a jamais visé la destruction d’un quelconque effort d’investissement. L’objectif était de pousser les détenteurs de capitaux à respecter les lois et les règles de concurrence », peut-on notamment lire dans le document signé notamment par l’économiste et activiste des droits de l’Homme, Fouad Abdelmoumni, l’homme d’affaires Karim Tazi, l’historienne Latifa Bouhsini, l’universitaire Mohamed Hafid, membre de du PSU, le sociologue Mehdi Alioua, l’économiste Rajaâ Mejjati Alami ou encore l’homme de lettres Youness Benkirane.
« Une campagne de boycott qui réalise ses revendications est une campagne réussie. Elle permet de consolider cet « outil » et lui donner raison. Il sera toujours là pour d’éventuelles utilisations ultérieures », affirme le texte qui requiert à ne pas « traiter des marques qui s’engagent publiquement dans le sens de la réponse aux attentes et celle qui ignorent, méprisent les boycotteurs et leur intelligence de la même manière. »

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