
n°737.Sahara : pourquoi le Maroc a instauré une « No Go Zone » à l’est du mur de défense
A la veille de la tournée régionale du nouvel envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan De Mistura, qui devrait le mener à Rabat, dans les camps de Tindouf en Algérie et à Nouakchott au Mauritanie, la situation sur le terrain au Sahara Occidental a fondamentalement évolué depuis la rupture du cessez-le-feu actée par le Front Polisario suite à son éviction en novembre 2020 du no man’s land de Guerguerat et la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire.
En réplique, depuis des mois, le Polisario tente de mener des escarmouches le long du mur de défense pour établir aux yeux de la communauté internationale une situation de guerre après une trêve qui aura duré trois décennies. Les milices menées par Brahim Ghali avec le soutien d’Alger ont choisi l’option du casus belli, mais leurs hostilités n’ont eu aucune incidence sur un rapport de force très largement en faveur des Forces armées royales (FAR). Restait une propagande largement diffusée par la presse internationale sur l’existence d’une portion de 20 % du Sahara Occidental, située à l’est du mur de défense marocain érigé dans les années 80 et 90, qualifiée de « territoires libérés ».

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