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18.09.2018 à 02 H 08 • Mis à jour le 18.09.2018 à 03 H 13 • Temps de lecture : 14 minutes
Par et

n°352.Ce que révèle l’interview de Bourita au Breitbart israélien

Pour s’attirer les bonnes grâces de l’administration Trump, le ministre des Affaires étrangères fait feu de tout bois à la veille d’échéances importantes aux Nations Unies sur la question du Sahara Occidental. Décryptage d’une opération de communication cousue de fil blanc menée avec une lobbyiste du Maroc proche des milieux d’extrême-droite et sionistes à Washington

En tournée dans les Balkans, Nasser Bourita a accordé un entretien fleuve à la lobbyiste Caroline Glick pour le compte de l’antenne de Breitbart en Israël. Objectif : claironner que le Maroc soutient la politique de l’administration Trump envers l’Iran.


Réalisée il y a quelques jours dans les locaux de l’ambassade du Maroc à Bucarest, l’interview « exclusive » intervient à un momentum délicat pour Rabat, à la veille de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies, mais aussi et surtout à quelques semaines de l’examen du mandat de la Minurso par le Conseil de sécurité. Le prochain rapport d’Antonio Guterres sur le Sahara Occidental est en effet attendu pour le 28 septembre. Il devrait inclure les conclusions de l'évaluation indépendante de la mission onusienne lancée en juin par le secrétaire général de l’ONU.


Sur ce volet, Rabat, par la voix de son diplomate en chef, demande à Trump « des actes » concrets pour soutenir son plan d'autonomie datant de 2007 et indique qu'il refuse toujours de s'asseoir à la table des négociations directes avec le Polisario que l'ONU espère tenir d'ici la fin de l'année. « Si vous considérez ce plan comme sérieux, crédible et réaliste, que pouvez-vous faire pour aider concrètement à le faire progresser ? », a indiqué Bourita, qui pour séduire Washington, s’est lancé dans de nouvelles explications sur les raisons de la rupture diplomatique entre Rabat et Téhéran, et sur les liens supposés entre le mouvement chiite du Hezbollah, allié de l’Iran, et le Polisario.


Mais tant sur le fond que dans la forme, l’opération de communication de Bourita en direction de la Maison Blanche, porte en elle autant de fausses notes que de contradictions.

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