Claude Moniquet, chantre du Maroc sécuritaire, rejoint un parti d’extrême-droite

« Spécialiste du contre-terrorisme », Claude Moniquet, se présentera aux élections belges. Il a rejoint en février dernier le parti fondé récemment par le député bruxellois et sénateur ex-MR Alain Destexhe.
L’auteur du livre « Daech, la main du diable » est inscrit sur les Listes Destexhe, se positionnant résolument à la droite de la droite et inspiré de la N-VA, et dont le programme porte essentiellement sur des politiques drastiques pour freiner l'immigration.
Moniquet qui dirige l'European Strategic Intelligence and Security Center (ESISC), une officine qu'il a cofondée il y a plusieurs années, a travaillé comme reporter et a notamment collaboré avec la Direction Générale de la Sécurité Extérieure, la DGSE, le service français de renseignement extérieur.
Très présent sur les plateaux de télévision, « ses prises de position ont souvent pris la forme d'oracles pas toujours confirmés », rapporte La Libre.be, qui fait état de ses sorties hasardeuses après les attentats en France. La presse belge faisait de lui « la risée du web ».
Il est connu au Maroc pour avoir produit un nombre conséquent de rapports et de notes favorables aux services sécuritaires, notamment sous l’ère du général Hamidou Laânigri, alors tout-puissant patron de la DST.
En 2007, Moniquet obtenait un jugement à Casablanca contre Le Journal Hebdo auquel il réclamait pas moins de 3 millions de dirhams pour avoir mis en doute l’indépendance de son étude sur le Front Polisario qualifiée de « téléguidée »…