
n°716.Pourquoi le Polisario veut « renégocier » l’accord de cessez-le-feu de 1991
Après une mise en scène orchestrée sur le terrain destinée à montrer à l’opinion publique internationale que la guerre se serait durablement réinstallée au Sahara depuis un an, Brahim Ghali, chef du Polisario, a indiqué que son mouvement, soutenu par l’Algérie, veut « renégocier » l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide des Nations unies.
La communauté internationale doit s’adapter « aux nouvelles circonstances », a déclaré Ghali lors du point de presse donné samedi.
Le Polisario cherche ainsi à rabattre les cartes du conflit à la veille de la tenue le 28 octobre d’une réunion du Conseil de sécurité dédiée au renouvellement du mandat de la Minurso, et surtout pour imposer un nouveau cadre à Staffan De Mistura, nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU qui devra prendre ses fonctions le 1er novembre et réengager le processus politique.
Brahim Ghali a indiqué lors de son point de presse que l’accord de cessez-le-feu que lui-même a violé après la riposte des Forces armées royales (FAR) à Guerguerat le 13 novembre dernier, n’aura servi durant toutes ces années qu’à « imposer le fait accompli ».
Avec Alger qui a déclaré par la voix de son nouvel « envoyé spécial pour le Sahara Occidental », Amar Belani, que le cadre des « tables rondes », mené par Horst Köhler « n'est plus à l'ordre du jour », le Polisario cherche à tout prix à remettre l’option référendaire au cœur de toute négociation, alors que la communauté internationale insiste pour un règlement « réaliste » du conflit.

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