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14.12.2018 à 20 H 48 • Mis à jour le 15.12.2018 à 09 H 37
Par
CGEM

Affaire Neila Tazi: Mezouar interpellé sur un «dangereux recul» doublé d’une «violence politique»

Dans un communiqué rendu public jeudi 13 décembre, l’instance de coordination des associations des femmes marocaines, qui regroupe Jossour, l’UAF (Union de l’action féminine), la FDLF (Fédération des ligues des droits des femmes) et l’AMVEF (Association marocaine de lutte contre la violence à l'égard des femmes) qualifie l’éviction de Neila Tazi du bureau de la Chambre des conseillers de « violence politique » et appelle à la criminalisation d’un tel phénomène, d’autant que la manœuvre visant « la seule femme conseillère membre du bureau précédent de la deuxième Chambre du Parlement marocain » a fait fi « du principe de la parité, qui est un droit constitutionnel garantissant la représentation des femmes, aussi bien dans le bureau du conseil, que dans les commissions permanentes et les groupes parlementaires, et que la Chambre des conseillers est sur le point de procéder à la révision et la discussion du projet de son règlement intérieur, qui ne fait aucune référence à ces principes ».



« L’instance de coordination des associations de féminines exprime son inquiétude face à ce dangereux recul menaçant les acquis du long combat du mouvement féminin, et ne lui trouve aucune explication à part l’entrave à l’application des principes des conventions internationales des droits humains, et la violation de l’esprit et des dispositions de la Constitution », peut-on lire dans le texte.


Parmi ses revendications, l’instance de coordination demande au groupe parlementaire de la CGEM « de revenir sur sa décision considérée comme un grave recul de la part d’une institution qui devait en principe être le modèle et le levier pour la promotion de l'égalité et la lutte contre la discrimination à l'égard des femmes ».

 

Selon nos informations, l’association Jossour a transmis un courrier dans ce sens à l’attention du président de la CGEM. « Une correspondance qui n’a jamais été reçue », réplique toutefois une source interne du patronat. Cependant, des membres de Jossour ont rencontré Salaheddine Mezouar à l’hôtel Sofitel « Jardin des Roses » de Rabat pour lui exprimer leurs griefs. Le chef du patronat « les a écoutées » et leur a affirmé qu’il demeurait « à leur disposition pour faire évoluer la cause de la femme à la condition de dépasser le cas de Neila Tazi, pris pour prétexte et d’éviter toute démarche à caractère sensationnaliste ». « En tant qu’ancien militant de gauche dans sa jeunesse et responsable politique, Mezouar a toujours été un défenseur ardent de la cause de la femme » », ajoute la même source proche...

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