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17.02.2021 à 21 H 27 • Mis à jour le 17.02.2021 à 21 H 27
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Patrimoine

Ben Abdelkader suspend la défiguration du Tribunal administratif d’Agadir, œuvre d’Elie Azagury

Le ministre de la Justice a décidé de suspendre provisoirement les travaux d'aménagement en cours du Tribunal administratif d'Agadir, jusqu'à la tenue d'une réunion pour examiner le dossier technique y afférent.


« Le ministre de la Justice a donné ses instructions à la sous-direction provinciale du ministère à Agadir pour suspendre provisoirement les travaux d'aménagement en cours du tribunal administratif de la ville, jusqu'à la tenue d'une réunion pour examiner le dossier relatif à ces travaux », indique le département dans un communiqué.


Selon la même source, le ministre a donné ses instructions au secrétaire général du ministère et au directeur de l'Équipement et du patrimoine pour se rendre immédiatement sur place afin d'encadrer la réunion, en étroite coordination avec les parties concernées par le projet.


Si le département de Mohamed Ben Abdelkader n’a pas précisé les raisons de cet arrêt, le fait est que depuis leur lancement il y a plus d’un mois, les travaux dans ce bâtiment anciennement appelé Tribunal du Sadad, qui fait partie des symboles de la reconstruction d’Agadir après le tremblement de terre de 1960, font polémique comme l’avait relaté Les Ecos.


Erigé en 1963-1964 dans le style brutaliste par l’architecte Elie Azagury, le Tribunal a connu des défigurations importantes rapportait la même source, citant la mobilisation de la société civile qui, depuis début février, alerte sur cette atteinte au patrimoine architectural de la cité, alors qu’un vaste programme de développement urbain, de préservation et de réhabilitation est dans le pipe, conformément à la volonté royale.


Ainsi, « le Forum Izorane N’Agadir, qui regroupe des Gadiris rescapés du séisme, a exprimé son indignation devant la défiguration de ce bâtiment alors que d’autres alertes ont été déjà émises par d’autres activistes sur les réseaux sociaux », a noté Les Ecos.

 

D’autres lieux de mémoire faisant partie du patrimoine du Haut-Commissariat à la reconstruction d’Agadir (HCRA) installé en 1960 ont connu un sort similaire, s’agissant notamment de la Poste principale rénovée en 2009 ou encore l’Hôtel de Ville en 2018. Et pour cause, la zone du centre-ville qui les regroupe n’est pas protégée sur le plan réglementaire.

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