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06.04.2018 à 20 H 42 • Mis à jour le 06.04.2018 à 20 H 42
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Sextapes

Les dettes classées X du « Kissinger saoudien » et de sa maîtresse marocaine

Le prince Saud Al-Faiçal, ex-ministre saoudien des Affaires étrangères décédé en 2015, aurait commandé l’année de sa mort à une société de conciergerie privée parisienne le tournage d’un film porno mettant en scène sa maîtresse marocaine avec une star du X. Ses héritiers refusent de payer la facture. La justice française est saisie…

Le « Kissinger saoudien » aurait-il laissé en France des dettes embarrassantes que ses héritiers rechignent à régler ? s’interroge le JDD qui a révélé l’affaire, et dont l’édition de cette semaine du Canard Enchainé publie un entrefilet bien senti...


Décédé en juillet 2015 à Los Angeles à l'âge de 75 ans, Saud Al-Faiçal, fils et petit-fils de roi d’Arabie saoudite et ex-ministre des Affaires étrangères du royaume wahhabite durant quarante ans, est le héros défunt en France d’un litige mêlant sexe et dette prétendument impayée.


En cause, un tournage très osé réalisé par la société Atyla, prestataire de services de conciergerie privée, mettant en scène la maîtresse marocaine de l’éminence saoudienne et une vedette du porno black français dans un film X commandée par la SCI 25 avenue Bugeaud, propriétaire d'un hôtel particulier dans le 16ème arrondissement de Paris. Depuis son acquisition, cet hôtel avait été mis à la disposition du prince Saud Al-Faiçal, membre de la famille royale d'Arabie saoudite, de son épouse et de ses enfants lors de leurs séjours dans la capitale française.


Saud al-Faiçal a régné 40 ans sur la diplomatie saoudienne. MUCEF


La prestation consistait notamment en la réalisation d'un film pornographique et en l'avance de frais au nom et pour le compte de la SCI du prince saoudien pour la modique somme de 90 000 euros, comme l’indique une facture de décembre 2015, jamais honorée.


« Pour préserver la bienséance des débats, la SARL Atyla ne verse pas à ce stade au dossier les films réalisés […] mais se réserve la possibilité de le faire si la SCI 25 avenue Bugeaud persistait à nier la créance », a averti Me Ivan Itzkovitch, avocat de la partie plaignante.


L'affaire Saud al-Faïçal dans Le Canard Enchaïné de cette semaine


Il ajoute dans ses conclusions que « l'ensemble des prestations dont il est question ont précisément été commandées à la SARL Atyla par le prince Saud Al-Faiçal via son assistant personnel, M. D…, comme le démontrent les pièces versées au débat. » Il est notamment question de plusieurs échanges de courriels relatifs au tournage et au script du film de nature pornographique.


Mme N., la ressortissante marocaine et maîtresse attitrée du dignitaire saoudien, « entretenait des rapports privilégiés avec le prince comme le prouve le fait qu'elle est devenue, après le décès du prince, gérante d'une société civile immobilière propriétaire d'un luxueux appartement qui était contrôlée auparavant par le prince Saud Al-Faiçal », affirme Me Itzkovitch, pièces à conviction à l’appui qui annonce que l’affaire pourrait être plaidée avant la fin de l’année si un accord n’est pas conclu d’ici-là.

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