Pour ses radars mobiles embarqués, la NARSA ne lésine pas sur les moyens
10 millions de dirhams (MDH). C'est le montant qu'avaient mobilisé les services de l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) en août dernier, afin de commander pas moins de 120 nouveaux radars portables. Ces appareils venaient s'ajouter aux 140 déjà commandés en 2020, afin d'assurer la supervision routière de la vitesse des automobilistes.
Selon nos informations, alors que la NARSA n'a toujours pas réceptionné le lot commandé en août, un autre budget a été prévu pour l'acquisition de 15 radars mobiles embarqués, pour 7 MDH. On envisage aussi des 5 séances de formation pour une vingtaine d'opérateurs, d'après le cahier de charges consulté par Le Desk.
La spécificité de ces radars, c'est qu'ils seront installés dans des véhicules bien précis (appartenant aux forces de l'ordre, DGSN et Gendarmerie royale). Une fois installés, les radars en question doivent être en mesure de différencier les catégories de véhicules, et notamment les poids lourds, afin de contrôler les limitations de vitesse selon la catégorie de l'engin. Le capteur du radar devra couvrir au moins trois voies, fait-on savoir, ajoutant que la détection simultanée doit aller jusqu'à 6 véhicules, tandis que les vitesses que les appareils peuvent couvrir se situent entre 30 et 300 km/h.
La livraison des appareils devrait être accompagnée de séances de formation à destination d'une vingtaine d'utilisateurs et réalisées au niveau de Rabat.
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