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10.12.2023 à 02 H 12 • Mis à jour le 10.12.2023 à 02 H 12
Par
Lobbying

Présidence du CDH de l’ONU : Alger et Pretoria en campagne contre la candidature marocaine

Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) se mobilisent pour entraver la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (CDH) pour l’exercice 2024.


Le 8 décembre, le CDH a annoncé qu’un vote serait prévu début janvier 2024, pour élire le président du Conseil pour le 18e cycle en 2024 parmi les membres du Groupe africain.


Alors que Rabat a obtenu l’appui de la Ligue arabe, en septembre dernier, Alger s’est rangé du côté de la candidature surprise de l’Afrique du Sud qui tente ainsi de faire barrage à la marocaine, brisant ainsi de ce fait le traditionnel consensus continental dont bénéficient généralement les pays qui s’engagent dans cette course à la présidence.


Fin de semaine dernière, l’Algérie et l’Afrique du Sud qui siègent aussi au CDH de l’ONU jusqu’en 2025, ont poussé des ONG, pour la plupart ouvertement pro-Polisario, à mener campagne contre le Maroc, arguant, dans un communiqué conjoint que le royaume « n’est pas apte à présider le CDH », en raison de « son refus de coopérer avec les instances des Nations Unies » et de son « occupation militaire du Sahara Occidental ».

 

Dans une lettre commune, nombre d’ONG « exhortent tous les membres du Conseil à élire le président du Conseil sur la base des critères d'adhésion au Conseil », établissant une grille comparative entre le Maroc et l’Afrique du Sud en matière de respect des droits de l’Homme, à l’avantage de la « nation arc-en-ciel ».


Le comparatif est formellement « destiné à donner un bref aperçu de l'adhésion de chaque candidat aux normes d'adhésion au Conseil : respect des normes les plus élevées de promotion et de protection des droits de l'homme, coopération avec les mécanismes du Conseil, bilan en matière d'actes d'intimidation et de représailles contre ceux qui coopèrent avec l'ONU dans le domaine des droits de l'homme et s'engage à renforcer et à respecter les normes d'adhésion au Conseil ».


La plupart des organisations mobilisées réfutent au Maroc sa capacité à monitorer les plaintes sur les violations des droits de l’Homme dans le monde et multiplient les sorties médiatiques dans ce sens.


Le CDH compte 47 membres, élus par l’Assemblée générale de l’ONU pour un mandat de trois ans.

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