Al Omrane fait le ménage dans ses filiales après le fiasco de ses villes nouvelles

Elles sont au total quatre : des villes nouvelles que le Groupe Al Omrane, entreprise publique, avait lancé, et se voulant comme une solution à l'urbanisation intensive des grandes villes. Tamesna, Tamansourt, Lakhyayta et Chrafat.
Résultat des courses, les villes nouvelles ont laissé place à de véritables « villes fantômes », décriées tant par les habitants de ces localités que par les rapports de la Cour des comptes. En 2018, l'institution alors présidée par Driss Jettou dressait un bilan mitigé du projet des villes nouvelles. « Le choix de la situation géographique de ces nouvelles créations urbaines (Tamesna, Tamensourt et Ras El Ma) n’a pas été dicté par leur vocation économique, mais plutôt pour les opportunités foncières qu’elles présentaient ». On ajoute « qu'elles n'ont pas été entourées par des conditions juridiques, économiques et de gouvernance permettant leur essor ».

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