Le Maroc confirme son intention de produire des drones militaires de conception israélienne
Le Maroc confirme son intention de créer une industrie militaire nationale axée sur la production de drones, a déclaré le 12 novembre le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé du département de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi.
En juin 2021, le Conseil des ministres a adopté la loi 10.20 relative aux matériels et équipements de défense et de sécurité, aux armes et munitions. Le texte définit le cadre juridique de la production, du transport, du commerce, de l'importation et de l'exportation de matériel militaire.
Vendredi, Loudiyi a confirmé les projets du Maroc de créer une industrie militaire nationale lors d'une réunion de son département avec la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. La réunion a été organisée pour examiner le budget du ministère pour 2023.
Les débuts du Maroc dans la production mondiale d'armes représentent un tournant pour l'industrie de la défense du pays, étant donné que le pays dépend actuellement de l'approvisionnement en armes des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni. La Chine et Israël – qui assistera le royaume dans son projet militaro-industriel- sont récemment devenus des partenaires de défense clés du Maroc. L'Inde lorgne également sur le marché nord-africain.
Dans le cadre du projet de loi de finances 2023, le Maroc entend allouer 119,8 milliards de dirhams (11 milliards de dollars) au budget de la défense, en hausse de près de 4 milliards de dirhams (369 millions de dollars) par rapport à l'année dernière.
L'augmentation du budget de la défense sera probablement utilisée pour développer l'industrie militaire naissante du pays, transformant le pays d'un important importateur d'armes en un centre régional potentiel pour la production de drones issus de technologies israéliennes et d'autres équipements militaires.
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.