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28.09.2019 à 19 H 15 • Mis à jour le 28.09.2019 à 19 H 19
Par
Politique

Acculé, isolé et sous enquête, Ilyas El Omari jette l’éponge à Tanger

Après sa chute du piédestal pamiste, Ilyas El Omari quitte avec perte et fracas la présidence de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima après avoir subi une mise en minorité au sein du conseil, pris entre les feux des partisans du secrétaire général Hakim Benchamach et du député d’Al Hoceima Mohamed El Hamouti

La nouvelle n’a pas surpris tant elle était attendue depuis son débarquement du secrétariat général du PAM : Ilyas El Omari a présenté ce samedi matin, sa démission de la présidence de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTAH) qu’il assurait depuis 2015.


Si les raisons précises de son départ n’ont pas été précisées, celui-ci est intervenu, selon nos sources, après que la majorité du Conseil l'ait renversé, divisée entre les partisans du secrétaire général Hakim Benchamach et du député d’Al Hoceima Mohamed El Hamouti, évincé récemment du bureau fédéral du parti.


De plus, El Omari a également été mis en minorité au sein de l'Agence régionale pour l'exécution de projets dont la dernière session a été avortée.


Les mêmes frondeurs, a appris Le Desk, l’ont totalement isolé jusqu’à l’empêcher de se rendre récemment en Chine, un pays qu’il affectionne particulièrement mais auprès duquel il multiplie les ententes sans lendemain, à l’instar du groupe chinois Haite dans le fiasco Tanger Tech, voire aujourd’hui avec son remplaçant, le groupe China Communications Construction Company (CCCC).


C’est d’ailleurs surtout pour ce dernier point de gouvernance chaotique jugée « désastreuse » par ses collègues du parti qui a précipité sa chute. La région a engagé notamment des sommes conséquentes à travers son actionnariat dans la Société d'Aménagement Tanger Tech (SATT) qui en est à peine à ses premiers balbutiements.


Ce dossier ne serait pas le seul. Le wali de la région de TTAH et gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah, Mohamed Mhidia, devrait, selon plusieurs sources concordantes, transmettre un « volumineux rapport contenant un certain nombre d’affaires » au tribunal administratif qui devra trancher sur les violations potentielles commises sous le mandat d’El Omari en matière de gestion publique. .

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