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08.04.2018 à 16 H 30 • Mis à jour le 08.04.2018 à 16 H 30
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Maghreb

Algérie: le FLN appelle Bouteflika à briguer un cinquième mandat

Samedi 8 avril, le secrétaire général du FLN (Front de libération nationale, parti au pouvoir), Djamel Ould Abbès, a annoncé l’appel de son parti à un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika.


« Au nom de tous les militants du parti du FLN, au nombre de 700 000, et au nom de ses partisans et ses sympathisants, je m'engage en tant que secrétaire général, à transmettre au président de la République les souhaits et le désir des militants de le voir poursuivre son œuvre, en tant que président de la République », a-t-il déclaré.


« La concordance de ces événements a laissé un moment planer le doute sur les intentions du chef de l’État et de son entourage, jusqu’à cette sortie inattendue à une année de l’échéance, de Djamel Ould Abbès. On assiste presqu’à la réédition du feuilleton de 2014. Même scénario et même décor avec un président tout aussi amoindri par la maladie, un flou total concernant ses intentions et le chef du FLN qui jure tous ses saints qu’il ne bougera pas », commente TSA, qui évoque « une fin de suspense » à 19 mois des prochaines présidentielles.


Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, également cadre du FLN, prend la parole pour défendre le bilan du président Bouteflika lors d'une réunion de coordination du FLN le 7 avril 2018


Le FLN a mis en place une « commission » chargée d’établir le bilan « à 90 % positif » des quatre mandats d’Abdelaziz Bouteflika depuis avril 1999, précise MEE.


Pour l’éditorialiste Abed Charef une telle sortie, précoce, « a l’avantage d’installer la résignation et de neutraliser toute initiative collective indépendante ». « Le clan présidentiel est dans l’impasse », analyse pour MEE l’opposant Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid (Nouvelle génération). « À défaut de trouver un consensus sur la succession et pour éviter toute tension à l’intérieur du système, le clan préfère le statu quo, c’est-à-dire maintenir Bouteflika au pouvoir ».


De son côté, l’éditorialiste du quotidien privé Liberté, Mustapha Hammouche, résume cette candidature en une seule formule : « une candidature infondée au plan démocratique, injustifiée au vu du bilan de gestion du président, et aberrante au regard de son état de santé ».

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