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06.09.2023 à 09 H 55 • Mis à jour le 06.09.2023 à 09 H 55
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Politique

Gabon: l’exil d’Ali Bongo au Maroc sur la table

Le sort du président Ali Bongo, toujours en résidence surveillée, a été au coeur des discussions entre le président gabonais de la transition Brice Oligui Nguema et le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra lors d’une visite en qualité de médiateur mardi à Libreville.


Cette visite a été l’occasion pour le président centrafricain de réaffirmer la position de Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui avait condamné le coup d’État, appelant à garantir la sécurité du président renversé, Ali Bongo.


Mais lors de cette rencontre, des négociations ont aussi tourné autour de la remise en liberté d’Ali Bongo, placé en résidence surveillée par les militaires. « Un exil au Maroc », a été évoqué lors des discussions, affirment des sources médiatiques françaises.


Le président déchu, Ali Bongo entretient des liens très étroits avec le roi Mohammed VI, « son frère, qui a tout fait pour (lui) », disait-il en début d’année lors du 55ème anniversaire de la création du Parti démocratique gabonais (PDG). De plus, le monarque est habitué à séjourner au Gabon, où il dispose d'une résidence privée. Sans oublier qu'Ali Bongo se rend souvent au Maroc, notamment pour des raisons médicales.


Pour rappel, le Maroc a souligné en réaction au coup d’État, « l’importance de préserver la stabilité de ce pays frère et la quiétude de sa population ». «  Le Maroc fait confiance à la sagesse de la nation gabonaise, de ses forces vives et de ses institutions nationales, pour avancer vers une perspective permutant d’agir dans l’intérêt supérieur du pays de sauvegarder les acquis réalisés et de répondre aux aspirations du peuple gabonais frère », indiquait un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

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