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19.04.2017 à 14 H 18 • Mis à jour le 19.04.2017 à 14 H 18
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Coopération Sud-Sud

Gazoduc Nigéria-Maroc : l’emballement médiatique au sujet d’un financement arabe

La lettre royale lue devant les institutions financières arabes réunies le 18 avril à Rabat par le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, décrit le projet comme « un modèle de coopération Sud-Sud, devant bénéficier du soutien des instances financières arabes ». Ce qui a tout de suite été interprété comme une « remise sur orbite » de l’ambitieux projet dont les contours sont encore méconnus

Certains médias ont cru déceler dans le message royal adressé le 18 avril à la réunion annuelle des institutions financières arabes, à Rabat, la piste sérieuse d’un financement arabe du projet de gazoduc Nigéria-Maroc. « L'implication des institutions financières arabes pourrait accélérer le calendrier de réalisation de ce projet qui nécessite la mobilisation de plus de 10 milliards de dollars », avance L’Economiste.


La lettre royale lue par le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid décrit le projet comme « un modèle de coopération Sud-Sud, devant bénéficier du soutien des instances financières arabes ». Ce qui a tout de suite été interprétée comme une « remise sur orbite » de l’ambitieux projet.


Le ministre de l'Economie appelle à la prudence

Boussaid relativise pourtant les choses dans une déclaration à l'Economiste. Il rappelle avec une grande prudence que le gazoduc est venu comme « une orientation de Mohammed VI dans sa lettre adressée à ces institutions. Bien entendu, ce n'est pas à ce niveau que la discussion va démarrer, mais l'organe en charge d'étudier et de promouvoir le projet va certainement déposer une demande de financement ».


Un accord de partenariat stratégique a été signé la visite officielle de Mohammed VI au Nigéria les 2 et 3 décembre 2016 entre le fonds souverain marocain Ithmar Capital (ex-FMDT) et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), afin « d’appuyer ce projet d’envergure » dont l’objectif consiste à « acheminer le gaz produit au Nigéria jusqu’au Maroc pour se connecter in fine au marché européen », selon les termes du communiqué diffusé à la presse par Ithmar Capital.


Si l’agence officielle MAP et la plupart des médias nationaux ont rivalisé de superlatifs pour décrire cet accord, les experts du secteur, eux, sont beaucoup plus réservés et pas seulement autour du volet financier. « Ce n’est pas un projet pour la prochaine décennie, et probablement pas pour ce siècle… », a commenté au Desk, Jon Marks, directeur du cabinet londonien African Energy qui travaille notamment pour la Banque africaine de développement et pour le Partenariat énergétique UE-Afrique.


Lire notre décryptage à ce sujet : Le projet de gazoduc Nigéria-Maroc est-il réaliste ?

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