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31.05.2017 à 13 H 49 • Mis à jour le 31.05.2017 à 13 H 50
Par
Diplomatie

Le « Jerusalem Post » évoque une possible rencontre Mohammed VI-Netanyahu à Monrovia

Le quotidien israélien estime que le sommet de l’ECOWAS qui se tiendra au Libéria dimanche pourrait être l’occasion pour des rencontres informelles avec des pays n’ayant pas de liens diplomatiques avec l’Etat hébreu. Il conjecture même sur la présence du roi Mohammed VI alors que Benjamin Netanyahu y sera pour quelques heures…

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « devrait croiser les dirigeants de trois pays avec lesquels Israël n'a pas de relations diplomatiques - y compris le Maroc - lorsqu'il assistera dimanche à un sommet d'une organisation sous-régionale africaine au Libéria », conjecture le Jerusalem Post.


« Une délégation de haut niveau du Maroc, qui comprendra le ministre des Affaires étrangères et peut-être même le Roi Mohammed VI, participera au sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest à 15 membres (CEDEAO) », rapporte le quotidien qui ajoute que « contrairement aux grandes rencontres internationales qui ont lieu à l'ONU, auxquelles Netanyahou participe chaque année, celle-ci est relativement petite et se déroule dans un hôtel de Monrovia, ce qui rend plus probable la possibilité de rencontres informelles avec la délégation marocaine ou les dirigeants du Niger et Mali - les deux autres pays avec lesquels Israël n'a pas de liens diplomatiques et qui doivent être représentés à la réunion ».


La presse israélienne est coutumière de ce type de conjecture. L'Etat hébreu cherche inlassablement à se rapprocher avec les pays arabes et africains qui n'entretiennent pas avec lui de relations diplomatiques...


Le Maroc envoie une délégation à la réunion du Libéria dans le cadre de son offre d'adhésion au groupe de 15 membres représentant des pays avec un total de quelque 320 millions de personnes.


« Parce que l'offre est si importante pour le Maroc, il y a lieu de spéculer que le roi pourrait assister, bien que sa participation n'ait pas encore été confirmée », écrit le Jerusalem Post.


En plus du Mali et du Niger, les autres pays membres de la CEDEAO sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.


Netanyahou devrait être l'un des cinq intervenants au sommet, les autres étant le président libérien Ellen Johnson Sirleaf, actuellement présidente de la CEDEAO, le chef de la Commission de la CEDEAO Marcel Alain de Souza, qui a visité Israël et a rencontré Netanyahu l'été dernier, le nouveau chef de l'Union africaine, Moussa Faki, du Tchad, et - s'il assiste à la réunion comme prévu - le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.


Alors qu'Israël détient actuellement un statut d'observateur dans la CEDEAO, il n'a pas de statut similaire dans l'Union africaine, perdu en 2002 lorsque l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a changé de nom et de structure et est devenue l'Union africaine (UA). Les efforts déployés par Israël au cours des deux dernières années pour retrouver ce statut - un statut que l'Autorité palestinienne jouit - a été contrarié par la sud-africaine Dlamini-Zuma, rapporte le journal.

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