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03.10.2016 à 22 H 29 • Mis à jour le 03.10.2016 à 22 H 29 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

A la rencontre des Istiqlaliens d’Al Hoceima

Historiquement, le parti de l’Istiqlal (PI) a toujours été ancré dans la région d’Al Hoceima. En tout cas, c’est ce qui ressort de la bouche de tous les militants du parti que nous avons rencontré au siège régional de leur parti et à leur tête Ahmed Mediane. Celui ci, qui a longtemps été le secrétaire général du syndicat UGTM (affilié à l’Istiqlal) à Al Hoceima est en charge actuellement du bureau du parti situé sur le boulevard Mohammed V. Il est aussi le frère de l’actuel tête de liste du parti du parti de la balance, Noureddine Mediane. « On a pas besoin de ces 14 jours pour faire la campagne électorale, on a beaucoup travaillé durant les cinq dernières années et les électeurs nous font confiance », disent tous les militants en chœur derrière Ahmed Mediane. À en croire ces personnes, le député organisait au minimum une rencontre par mois avec les gens de la région et principalement dans les campagnes. D’ailleurs, le siège istiqlalien d’Al Hoceima doit son existence à la petite commune de Beni Taamart, présidé par Noureddine Mediane. « Le départ de Issam EL Khamlichi ne nous fera pas tant de mal que ça. Il avait dans sa poche quelques 3 000 voix et ce n’est pas ça qui nous empêchera de le battre, mais lui il n’ira pas au parlement », répondent les partisans du PI quand on les interroge sur l’impact du départ de cet homme fort de la région. Avec un peu plus de 10 000 voix « garanties », selon eux, Noureddine Médiane n’a aucun souci à se faire. Mais, un deuxième siège est inespéré et ils le savent. C’est peut être la raison de leur faible activité électorale d’ailleurs remarquée dans la ville. « On se concentre sur les communes rurales, c’est là où on arrive à faire un score honorable et dans presque tout les bureaux, on obtient quelques voix », explique-t-on du coté du PI. Au sujet de leurs adversaires, leur discours ressemble étrangement beaucoup à celui du PJD quand ils nous parlent du PAM : « Ils utilisent beaucoup d’argent, ils emploient des jeunes assez incompétents et qui n’ont aucune idée sur ce qu’ils font ,et ils ont l’appui des autorités notamment dans les campagnes. Ce n’est pas notre idée du militantisme et ce n’est pas comme ça qu’on fait », matraque l’une des personnes présentes à cette rencontre.

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