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27.08.2021 à 01 H 36 • Mis à jour le 27.08.2021 à 01 H 36 • Temps de lecture : 3 minutes
Par La rédaction

En madone du PSU, Nabila Mounib se déclare antivax, notamment pour les 12-17 ans

Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), s’est de nouveau illustrée en opposition à la politique gouvernementale en matière de lutte contre le Covid-19.


Dans longue tirade donnée à la presse, bavette sous le menton, en marge de la présentation du programme de son parti pour les élections 2021 promettant un « contrat social moderne », celle-ci a indiqué qu’il y a « la parole des politiques, et celle des scientifiques soumis à des conflits d’intérêts et d’autres indépendants ». Et d’enchainer pour dire que le virus subit des mutations « en raison de la multiplication des vaccinations, ce qui a donné le variant Delta lui aussi agressif ». Tout cela pour affirmer que la maitrise du virus est loin d'être assurée et que la vaccination, bien que reconnue efficace pour d’autres virus précédents, celle contre le nouveau coronavirus ne l’est pas, étant donné, assure-t-elle, que les vaccins disponibles n’ont pas suivi toutes les étapes de validation. Ainsi, convoque-t-elle « des études scientifiques qui ont montré que le système immunitaire des personnes vaccinées s’affaiblit ».


Si Mounib adoucit son propos en appelant à l’hygiène et à la distanciation sociale, elle lance un appel aux autorités pour constituer une sorte de conseil scientifique dont la mission serait de déterminer les effets potentiellement nocifs des vaccins sur la population. « Aujourd’hui, je crains beaucoup de cette politique de l’Etat marocain qui envisage de vacciner les 12-17 ans », lance-t-elle face à des partisans gênés aux entournures et dont certains ont tenté d'abréger son intervention. « Nous sommes des êtres vivants constitués de puissants anticorps et les 12-17 ans peuvent combattre le virus sans se faire vacciner (…). Moi, je suis contre cette vaccination tant que nous ne savons pas quels sont ses effets », a-t-elle lâché.


Ses camarades de parti, alignés en rangs d'oignons et le masque aléatoire, n'ont pas publiquement contredit leur figure de proue, encore une fois partie en roue libre sur un sujet qui lui a souvent valu autant de critiques que de railleries.


Mounib avait en effet à plusieurs reprises défrayé la chronique en laissant entendre, à propos du coronavirus, qu’il est le produit d’une manipulation de laboratoire, abondant ainsi dans le sens de la théorie du complot. « Ils créent des virus et leurs remèdes lorsqu’ils le souhaitent », a-t-elle déclaré lors d’une conférence tenue à Casablanca le 27 février dernier devant des étudiants en journalisme.


Appelée à l'époque à clarifier ses propos par Yabiladi, Mounib avait alors évoqué « les guerres bactériologiques ou virales qui peuvent tout à fait être possibles dans le monde dans lequel nous vivons », en faisant référence au virus « Wuhan 400 » imaginé dans The Eyes of Darkness, le roman de Dean Koontz, paru en 1981 et qui prophétisait son apparition en 2020. A ce titre, site américain de fact-checking Snopes avait conclu à une simple coïncidence née d’une fiction littéraire. « Dean Koontz n'a pas prédit l'apparition d'un nouveau coronavirus. À part son nom, cette arme biologique fictive n'a que peu de choses en commun avec le virus qui a provoqué une épidémie en 2020 », notait Snopes.


Malgré les dénégations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou de divers experts américains, la cheffe du PSU et professeure d'endocrinologie à l'Université Hassan II de Casablanca, a toujours insisté pour dire, à l’instar de Nicolas Maduro, président du Venezuela, du journaliste italien Paolo Liguori, ou encore de Dany Shoham, un ancien agent des services de renseignement israéliens, que le Covid-19 apparu en Chine, est potentiellement le produit d’une « arme virale ».

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