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06.10.2016 à 13 H 42 • Mis à jour le 06.10.2016 à 13 H 43 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

Les espoirs toujours vivaces des militants de l’Istiqlal à Fès

Longtemps sous la main du parti de l'Istiqlal, la gestion locale de la ville de Fès a basculé cette dernière année au bénéfice du PJD. Une donne qui pourrait avoir un impact sur les intentions de vote des Fassis.







Les militants du parti de l'Istiqlal disent avoir mené une campagne propre malgré quelques farouches oppositions dans certains quartiers chauds de la ville. DAVID RODRIGUES / LE DESK







Rencontrés pendant leur pause après leur ronde quotidienne, les militants du parti de la balance restent pour le moins confiants et rassurés. « Ce qui s'est passé en 2015 était juste conjoncturel et les électeurs qu'on a pu approcher nous parlent de leur mécontentement vis à vis du parti qui gère la ville », avance comme explication Mohamed Mellouki, inspecteur du parti de l'Istiqlal à Fès et responsable de la campagne dans plusieurs quartiers de la ville.







05.10.2016, Fès. Des membres du parti de l'Itstiqlal confiants de pouvoir remporter quelques sièges. DAVID RODRIGUES / LE DESK







Une campagne à l'issue de laquelle ils espèrent remporter « le plus de sièges possible », sans pour autant avancer le moindre pronostic. « Notre parti ne peut pas se contenter d'autre chose à part la première place, et nous travaillons dur depuis deux semaines pour y arriver », affirme Mellouki. D'ailleurs, selon lui, la section de Fès à opté pour « une campagne propre » menée par des militants et bénévoles. « On a décidé d'aller à la rencontre des habitants, on a fait du porte à porte et nous avons distribué les tracts directement sans les jeter », détaille cet Istiqlalien.







Les bénévoles de l'Istiqlal présentant leur matériel électoral. DAVID RODRIGUES / LE DESK







Voulant regagner la confiance des Fassis, les militants ont dû des fois engager des débats avec les électeurs et les convaincre du programme concocté par le zaïm Hamid Chabat. L'accent a été porté sur les quartiers populaires et les plus déshérités : « Ceux qui ont été les plus touchés par la politique de l'actuel gouvernement », martèle Mellouki. Cela dit, les Istiqlaliens savent que pour obtenir un bon score le 7 octobre, il faudra s'assurer d'avoir un taux de participation confortable. « Nous militons avant tout pour inciter les gens à aller voter en leur rappelant que c'est un droit, mais nous avons rencontré plusieurs personnes qui ont perdu confiance dans la politique en général », raconte l'un des bénévoles convaincu par le parti. Tout comme les sympathisants de la FGD, ceux de l’Istiqlal ont été insultés pendant cette campagne, parfois même de façon très agressive. C'est l'une des particularités de la ville, entrée en ébullition expliquent nombre d’interlocuteurs croisés par Le Desk.

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