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25.09.2018 à 17 H 37 • Mis à jour le 25.09.2018 à 18 H 18
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Diplomatie

Mineurs non-accompagnés : des Marocains pour aider la police à Rennes ?

Après Paris, c’est au tour de Rennes de vouloir recourir au Maroc pour lutter contre la délinquance. C’est du moins ce qu’a proposé le député franco-marocain de la République En Marche en lle-et-Vilaine, Mustapha Laabid, par ailleurs président du groupe d'amitié France-Maroc à l'assemblée Nationale  indique le média local Le Télégramme.


L'idée serait de lutter, selon le média français, « contre la recrudescence la délinquance des mineurs non-accompagnés à Rennes, dont une partie vient du Maroc ». Le député Mustapha Laabid souhaiterait à cette occasion étendre l'expérimentation française en la matière, à d'autres villes françaises que Paris. Une initiative que le nouveau Consul général du Maroc à Rennes, Najoua El Berrak, voit d'un bon œil. Installée depuis début septembre, l'ancienne responsable de la communication du ministère des Affaires étrangères marocain se « dit prête à discuter avec les autorités locales pour trouver des solutions ».


Lire à ce sujet : MNA : la France démunie appelle la police marocaine à l’aide


Dans une interview donnée au Télégramme, le Consul promet qu'il y aura des discussions entre les autorités marocaines et françaises à ce sujet. Si les hiérarchies respectives s'accordent sur le sujet, « le Consulat marocain à Rennes aménagera les espaces nécessaires  », avance El Berrak, tout en insistant toujours sur la nécessité d’un accord entre les autorités marocaines et françaises, dont c’est le rôle « de voir comment étendre » ce qui a été fait à Paris.


« Il s’agira d’avoir recours à une équipe composée d’éléments du ministère de l’Intérieur, de celui de la Justice et des libertés et enfin du département de la famille et du développement social », nous explique plus en détail au Desk, Najoua El Berrak. « Pour cela, j’ai déjà rencontré le préfet régional à qui j’ai exposé le problème des mineurs non accompagnés au Maroc », détaillant que ses services « travailleront sur la question pour remonter l’information aux autorités françaises et marocaines pour voir s’il y a moyen d’être d’accord pour avoir le même dispositif que celui à Paris », ajoute notre source.


Une source autorisée de l’ambassade du Maroc à Paris explique toutefois que « rien n’a encore été décidé et qu’aucune demande ne nous a été soumise dans cette affaire ». Celle-ci ajoute que les services marocains « ne pourront réagir que si une demande d’aide est faite de la part des autorités françaises ».

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