Rachid Amine Filali brille de mille feux à Rabat avec Elec Trimaroc
Rachid Amine Filali, ex-wali d’Agadir, ancien ministre de la privatisation sous Youssoufi, qui avait claqué la porte du Conseil de la région de Casablanca-Settat fin 2016, multiplie les contrats d’éclairage public dans la capitale avec Elec Trimaroc, société qu’il avait reprise en 2014. Alors qu’il avait remporté en octobre 2016 un important lot à Rabat pour 41 millions de dirhams, puis en novembre l’appel d’offres pour les lampadaires des avenues Hassan II, Moulay Abdallah et ceux de la place du Golan pour 5,81 millions de dirhams, c’est à nouveau à lui que revient la palme pour la pose des bornes lumineuses pour les passages piétons de la capitale pour près d’un million de dirhams. Un nouveau marché octroyé par la SDL Rabat Région Aménagement dirigée par Abderrahmane Ifrassen en charge de piloter le projet « Rabat Ville Lumière » impulsé par Mohammed VI et doté d’un pactole de 9 milliards de dirhams sur cinq ans. Mais ce succès soulève cependant des interrogations de la part de certains élus de la capitale alors que le Conseil de la ville participe à 30 % dans le capital de Rabat Aménagement et doit débourser 710 millions de dirhams sur 5 ans pour accompagner les divers projets de la SDL. Le Conseiller FGD Omar Hyani avait pointé en février dernier de nombreuses anomalies et une certaine opacité dans l’octroi des marchés de génie civil et d’éclairage public dévolu aux mêmes prestataires. A titre d’exemple affirmait-il aux Inspirations Eco, « l'éclairage public a été certes réaménagé, mais ce sont des lampes classiques et non économiques qui ont été installées ».
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