logo du site ledesk
En off
Les confidentiels du monde des affaires et des cercles de pouvoir

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
27.01.2023 à 07 H 50 • Mis à jour le 27.01.2023 à 08 H 37
Par
Rabat-Bruxelles

Varhelyi, le commissaire européen chargé du voisinage, attendu au Maroc début février

En plein tempête diplomatique, entre le Maroc et le Parlement Européen, le commissaire européen à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage, Olivier Varhelyi, est attendu début février à Rabat, annonce ce vendredi le média parisien Africa Intelligence. La même source fait savoir que le diplomate hongrois pourrait s'entretenir avec le chef de la diplomatie, Nasser Bourita.


Pour rappel, le Parlement européen avait adopté une résolution dénonçant les atteintes à la liberté de la presse au Royaume. De quoi provoquer l'ire des autorités marocaines, ayant choisi de réagir, par le vois de son organe législatif : le parlement marocain, ayant réuni sa séance plénière ses deux chambres, a publié un communiqué où il condamnait l'ingérence européenne, comme il annonçait revoir ses relations avec son homologue en Europe.


Pour rappel, Varhelyi avait déjà effectué une visite au Maroc en mars dernier. Il s'était notamment entretenu, outre Bourita, avec Abdelaouafi Laftit et Nadia Fettah.


Il était, entre autres, question d'aborder « la volonté d'avancer ers des partenariats sectoriels vert et numérique, ainsi que la mobilisation d'investissements dans ces secteurs clés », faisait-on savoir côté européen. Des représentants du milieu des affaires et de l'industrie avaient aussi rencontré le responsable de Bruxelle, rattaché à la Commission européenne.


L'annonce de la visite du diplomate européen coïncide, quelques heures à peine, après la publication d'un article sur Jeune Afrique, hebdomadaire réputé proche des milieux de pouvoir à Rabat, où on faisait savoir que pour le Maroc, la coopération s'effectue plutôt avec la Commission de l'Union européenne, disposant du pouvoir exécutif, et non avec le pouvoir législatif qui s'est montré récemment hostile aux intérêts du Maroc. Une manière de rassurer sur la volonté de Rabat et Bruxelles de faire fi de la récente actualité, pour continuer d'avancer sur les partenariats convenus.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Revenir aux Off
En continu
Plus d'infos en continu