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  • Al Hoceima : Nuit debout au Maroc en solidarité avec le Rif

    Le procureur général du roi à Al Hoceima avait annoncé samedi l'arrestation de 20 personnes, les 26 et 27 mai 2017, pour de présumés crimes et délits portant notamment atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.




    Au soir du 27, 40 personnes étaient arrêtées alors que plusieurs foyers de manifestations ont éclaté dans la région. Le leader du "Hirak", Nasser Zafzafi est lui toujours en cavale











    L'escalade de la tension a débuté lorsque les forces de police étaient venues en grand nombre à Al Hoceima pendant la préparation de la grève générale de jeudi 18 mai et ce dès les premières heures de la matinée. Certains dispositifs étaient déjà en place depuis au moins quarante-huit heures, dont des renforts.




    D’impressionnants convois de fourgons, de camions de matériel, de bus de police anti-émeutes et de Land Rover ont sillonné les routes avoisinants la ville. Des check-points de la gendarmerie royale ont aussi été placés sur les principaux axes routiers menant à Al Hoceima, mais la circulation des véhicules et celle des manifestants qui ont convergés depuis les villages avoisinants vers le centre-ville n’a pas été interrompue.







    Un campement de dizaines de tentes jaune canari a été érigé dès le 16 mai aux abords de la ville par les forces de l’ordre selon des images diffusées par des journalistes et des manifestants.








    La grève générale annoncée dès l'après-midi à l'appel des activistes a été diversement suivie d’après les témoignages recueillis. Toutefois, de nombreux commerces et cafés ont suivi la consigne et ouvert leurs entrepôts aux manifestants pour la préparation des affiches et banderoles.








    Un grand rassemblement a démarré à 18h au nuveau de la grande place de la ville. Une forte mobilisation des activistes a été constatée sur les lieux. Plus tôt, des rumeurs avaient indiqué que la manifestation avait été annulée. Un hoax rapidement démenti par le hirak. D’autres informations non confirmées avaient fait état d’un couvre-feu à la même heure. Des sources sécuritaires ont démenti cette éventualité.








    Selon des journalistes présents sur les lieux qui ont eu à s’entretenir avec les manifestants, la direction du hirak affirme ne pas rejeter les propositions de dialogue avec les autorités, mais exigent certaines conditions, dont la libération de la dizaine de détenus interpellés lors de manifestations précédentes. En outre, ils refusent tout arrêt des sit-in et marches jusqu’à la conclusion d’un accord global avec les autorités.




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